5 astuces pour arrêter de procrastiner
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5 astuces pour arrêter de procrastiner et écrire

Tu préfères faire défiler ton téléphone, ranger des tiroirs, nettoyer les vitres ou regarder une série Netflix plutôt que t’asseoir et commencer à écrire ? C’est normal : ton cerveau préfère la récompense immédiate.
Tu sais que ce n’est pas comme ça que tu vas avancer dans ton projet d’écriture – ou dans n’importe quel autre projet d’ailleurs. Mais malgré tout, tu restes là, tranquille sur le canapé. Pourquoi ? Parce que passer à l’action demande un effort. En plus cet effort pourrait ne pas donner le résultat espéré. Alors tu hésites, tu repousses. Oui, tu procrastines.
Mais tu n’as pas à subir les choix de ton cerveau, tu peux lui imposer de passer à l’action
Voici 5 conseils que j’ai choisis grâce à mes lectures et à mon expérience personnelle pour te remettre en mouvement.

1- Identifies ce qui te fait peur
La plupart du temps, ce n’est pas juste de la flemme. C’est surtout la peur :
– la peur de ne pas savoir quoi écrire,
– la peur que ce soit imparfait
– la peur de ne pas finir ou de perdre ton temps, car, si ça n’aboutit pas, tu auras perdu ton temps.

    Mais souviens-toi : on a le droit de faire quelque chose d’imparfait. Ce qui compte, c’est d’avancer. Comme le dit Austin Kleon : « Commence, même si c’est imparfait, au moins c’est fait. »
    Le pire, c’est l’inaction. Autorise-toi à créer sans pression de perfection. C’est en faisant qu’on découvre ce qu’on veut vraiment faire.
    Si tu ne te lances, tu ne découvriras pas l’œuvre finale qui te trotte dans la tête et tu pourrais y penser pendant des années.

    Et si tu veux un coup de boost, tu peux lire La Guerre de l’art de Steven Pressfield. Si tu ressens de la résistance, c’est justement le signe que tu dois y aller !

    2 . Fixes-toi un objectif précis et limité dans le temps.
    Si tu ne sais pas exactement ce que tu dois faire, tu vas déjà perdre de l’énergie à y réfléchir. Et ton cerveau va sauter sur l’occasion pour t’entraîner vers une activité plus confortable. Si tu commences à négocier et à réfléchir, c’est fichu. Il faut savoir ne te dis pas simplement « je vais écrire 500 mots ». Dis-toi plutôt :

    « Je vais écrire la scène où mon personnage rencontre son rival. »
    « Je vais rédiger le dialogue entre ces deux personnages. »
    Sois précis et fixe un objectif atteignable pour ne pas te décourager avant même de te lancer. Ça t’aidera à te lancer plus vite et plus efficacement. Quand tu as fini une séance, notes déjà ce que tu vas faire lors de la prochaine.

    3 . N’attends pas la motivation, mets en place des habitudes
    La motivation ne tombe pas du ciel. Elle ne viendra pas et même si elle vient à un moment, ce n’est pas une base fiable. C’est la discipline – ou plutôt l’habitude – qui déclenche l’action.

    Définis à l’avance ton créneau d’écriture, et respecte-le. Certains créent des rituels : préparer un thé, allumer une bougie, mettre une musique douce… Peu importe, tant que ton cerveau comprend : « C’est le moment d’écrire. »; « C’est le moment d’y aller. ».

    Personnellement, je me lève, je me fais un café et j’écris dans mon journal. Pas de question à se poser. Mon cerveau sait que c’est le moment. Je ne me demande pas si je suis inspirée, je me mets à écrire, point.

    Ne laisse pas ton cerveau choisir. Choisis pour lui.

    4 . Utilise la méthode des 5 secondes de Mel Robbins
    Lance un compte à rebours dans ta tête : 5, 4, 3, 2, 1… et vas-y !
    Et passe à l’action. N’écoute pas ton cerveau qui veut négocier. C’est là que tu prends le pouvoir.

    D’où l’importance, encore une fois, de fixer un horaire précis et une durée. Tu ne te demandes pas quand tu écriras. Tu sais que c’est maintenant.

    5 . Garde un bloc-notes à côté de toi
    Quand tu écris, plein d’idées parasites vont te déconcentrer : j’ai oublié de faire ceci, je vais vérifier les horaires d’ouverture, je dois ranger quelque chose.

    Ne laisse pas ces pensées t’interrompre, prends un post-it ou un carnet, notes les rapidement, et reviens à ton texte. Ton cerveau sera rassuré : « Ok, on n’oubliera pas. Mais plus tard. Là, on écrit. »


    Ton cerveau veut t’éviter l’inconfort, l’échec, le jugement. Il cherche la facilité. Mais si tu l’écoutes, dans deux ans, tu n’auras toujours pas avancé. D’ailleurs, peut-être que tu l’écoutes depuis bien longtemps. Et c’est pourquoi tu n’as pas débuté ou avancé dans ton projet d’écriture ou tout autre projet.
    L’écriture (ou tout autre projet) demande des choix clairs : des objectifs précis, une discipline qui te fera adopter des habitudes.
    Tu n’as pas besoin de motivation. La motivation ça va, ça vient. Tu as juste besoin d’une décision. Et cette décision, tu peux la prendre aujourd’hui.

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