Canaliser vos pensées grâce au journaling : une pratique simple pour reprendre le contrôle de vos émotions et avancer sereinement
Cela fait un moment que j’essaie de méditer régulièrement.
J’oriente ma pratique autour de la détermination, en grande partie pour la gestion de projets.
Mais quand je m’installe, que je me concentre sur ma respiration… les pensées se croient invitées. Elles m’éloignent de ma pratique.
Une idée, une tâche oubliée, une inquiétude Ai-je validé le panier du drive ? Comment vais-je organiser les activités de demain ? Comment vais-je arriver au bout de ce projet ? j’ai tellement de choses à apprendre.
Souvent, je me laisse embarquer sans même m’en rendre compte. Et quand je « reviens », je réalise que je n’étais plus là, plus présente. Je n’étais plus dans ma méditation, mais dans un tourbillon mental de mes pensées et des émotions qu’elles provoquent.
Comme je ne veux pas abandonner la méditation et que, de toute façon, mes pensées m’envahissent même sans méditation, je devais trouver une solution pour éviter le résultat auquel mènent les pensées : me détourner de mes objectifs et m’empêcher d’avancer.
Quelles sont celles qui reviennent le plus souvent ? Celles liées à la charge mentale du quotidien ? Ou celles liées à mes projets en cours ?
Et surtout, quelles émotions génèrent ces pensées ?
Quand je pense à mes obligations, je me sens stressée.
Quand je pense à mon projet, je me sens portée, motivée.
Toutes les pensées ne sont donc pas à rejeter. Mais je ne peux pas non plus les laisser dicter mon état intérieur et les laisser se pointer pour me déconcentrer.
Ce sont mes pensées, et c’est à moi de décider comment les accueillir.
Attention, il ne s’agit pas là d’être dans le contrôle absolu, mais de se sentir aligné avec nos actions et en pleine conscience du moment présent?
Ce cheminement m’a rappelé le modèle de Brooke Castillo auquel je ne me suis pas assez attardée assez longtemps jusqu’ici :
– une circonstance (neutre) déclenche une pensée
– qui crée une émotion
– qui influence nos actions
– et produit des résultats.
C’est à ce moment précis que le journaling devient un allié puissant.
Car cette analyse, on peut la faire à l’écrit.
Dès la fin de ma méditation ou quand je me sens envahi par des pensées et ne sais pas quoi en faire, je prends un carnet et j’écris. Je couche sur le papier tout ce qui m’a traversée. Les pensées les plus futiles, comme les plus intenses.
Parce que voir mes pensées par écrit change tout. Cela me permet
de choisir le terrain sur lequel je vais les dompter,
d’identifier mes émotions : qu’est-ce que cette pensée déclenche en moi ?
De reformuler mes intentions : que puis-je faire de cette pensée ? Est-elle utile ? Me freine-t-elle ou me propulse-t-elle ?
Et surtout, en écrivant, on se libère.
C’est pourquoi, même si l’on peut accueillir les pensées, on peut les rendre concrètes sur le papier et les reformuler sans qu’elles nous emportent sur des terrains anxiogènes.
Ce rituel me permet d’agir avec plus de sérénité, en cohérence avec mes objectifs.
C’est un complément précieux à la méditation pour la prolonger souvent mais aussi pour poursuivre ma journée plus apaisée.
J’ai un outil pour les apprivoiser, de manière à orienter mes émotions et mes actions avec plus de sérénité.
Et vous pratiquez-vous le journaling ? Qu’est-ce qui vous permet de gérer vos pensées et vos émotions ?