femme écrivant une lettre

Nouveau Challenge pour me reconnecter à ma créativité

Première lettre à ma créativité pour dépasser les regrets

Aujourd’hui c’est la première lettre que j’écris à ma créativité. Pourquoi ? Parce que j’ai 44 ans et il y a deux ans, j’ai réalisé que je je n’avais jamais accordé à ma créativité la place qu’elle méritait. Je l’ai toujours regardée de loin sans lui donner l’espace nécessaire pour s’exprimer pleinement.
Je débute donc une série de lettres pour me réconcilier avec toi, chère créativité. Peut-être que, un jour, ces lettres encourageront d’autres à faire pareil. Cette lettre est un peu une bouteille à la mer lancée pour reconquérir ma créativité et encourager d’autres personnes à donner la place qu’elle mérite à la leur.

les regrets et la gestion de la créativité dans un quotidien chargé

Alors oui, j’ai des regrets. J’aurais dû m’y prendre plus tôt et je n’aurais pas dû laisser passer toutes les autres choses du quotidien. J’aurais pu la mettre au-dessus des concours de la fonction publique que j’ai passés des révisions, des formations, de la vie sociale (pas avant mon fils quand même je ne suis pas une mère indigne promis) mais inutile de se concentrer là dessus. J’ai fait ce que j’ai pu.
Au fonds, j’ai utilisé ma créativité justement pour toutes ces autres choses. Elle était tout simplement là, à attendre que je lui accorde sa place notamment dans l’écriture.

L’écriture : un acte de créativité qui n’a pas besoin de justification

Car oui, j’ai toujours voulu écrire. Combien de fois par jour cette phrase a été prononcée ? Pourtant, je ne me suis pas autorisée à faire une chose qui n’aboutissait pas à un résultat visible que j’aurais pu présenter aux autres. Quelque chose qui m’aurait permis de dire « voilà à quoi j’ai consacré mon temps ». TADAAAAAAAA…
Si je n’avais rien à présenter, est-ce que les autres allaient comprendre que je puisse refuser certaines obligations ? Non.

Doit-on justifier le temps passé à nourrir notre créativité ?

Au fond, toute passion doit-elle aboutir à quelque chose ? Doit-on se justifier du temps passé à faire ce qui nous rend heureux ? Une fois que j’ai terminé d’écrire, personne ne se trouve à la porte pour me demander si cela en valait vraiment la peine. C’est à moi d’en juger.
Ou peut-être juste mon fils car il aurait préféré que je joue au touché-coulé avec lui. Mais, une fois que j’ai consacré un peu de temps à l’écriture, je sais que je suis pleinement avec lui. Je ne me dis pas « j’aurais préféré faire autre chose ». Et cela peut paraître égoïste, mais c’est à force de ne pas s’autoriser qu’on aboutit à une autre affirmation qui nous empêche de nous connecter à notre créativité : n’est-ce pas trop tard ? Et ça, c’est un tout autre sujet.

Se libérer des regrets pour se connecter à sa créativité

En résumé, cette lettre à ma créativité est une invitation à se libérer des regrets et des excuses pour libérer la votre. La créativité n’a pas besoin d’être justifié, d’être focalisée sur un résultat. Elle est un acte pour soi. Elle est un processus ( je reparlerai de Seth Godin). Elle est un pas vers la liberté.

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